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SAVENAY | VENDREDI 26 AVRIL 2024

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Ana, une dépression très creusée.

C’est ce que l’on appelle, en météorologie, une dépression explosive. Entendez par là une zone de basses pressions qui se forme très rapidement et qui a la caractéristique de voir la pression atmosphérique en son centre plonger en un lap de temps très court.

Simple dépression hivernale encore le dimanche 11 décembre 2017, celle-ci s’est rapidement transformée en tempête et la pression en son centre n’était pas très loin de battre des records. En effet, aux alentours de 5h30 en cette matinée du lundi 12 décembre 2017, la pression était descendue jusqu’à 957 hPa et elle avait été relevée dans notre département, à Saint-Nazaire.

Pour information, nous étions à 10 hPa du record historique de la plus basse pression atmosphérique en France. Elle avait été relevée à Boulogne-sur-Mer, le 25 décembre 1821, avec 947 hPa.

Quelques comparaisons avec d’autres tempêtes.

Pourtant, au niveau de l’intensité des vents qu’elle avait généré, cette tempête Ana était loin d’être exceptionnelle, avec des rafales de 90 à 120 km/h dans les terres et des pointes à 150/160 km/h sur les caps exposés du Golfe de Gascogne.

Mais l’on a déjà observé des tempêtes plus violentes avec des pressions plus élevées :

- Tempête Lothar (1999) : 960 hPa avec une rafale maximale de 272 km/h.

- Tempête Martin (1999) : 963 hPa avec une rafale maximale de 205 km/h.

- Tempête Klaus (2009) : 965 hPa avec une rafale maximale de 216 km/h.

- Tempête Xynthia (2010) : 968 hPa avec une rafale maximale de 238 km/h.

Il y a 5 ans, Saint-Nazaire proche du record

de la plus basse pression en France.

Par Prévi-Ouest | jeudi 14 mars 2024 | 08:57

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